Tutoyer les archétypes

par une approche des constellations archétypales

La réalité peut être vue comme une chimie archétypale, comme une communauté d’images archétypales, mises en relation par les hommes et les femmes à travers leurs histoires et leurs mémoires matricielles.

Et que le Soi oeuvre, en chacun, par ce jeu archétypal, par les rencontres qu’il provoque.

Comme si l’archétype de la victime devait rencontrer celui du bourreau. Le matriarcat, ses enfants. Caïn, Abel. La crise écologique et l’alliance masculinité-féminité, etc.

Comme une sorte de chimie archétypale qui crée des liaisons complexes. C’est souvent par cette chimie que les regards se croisent, que des couples ou des amitiés se font ou se défont. Comme deux molécules archétypales qui s’attirent ou se repoussent.

Et l’humain a le choix. Ou bien, il laisse faire cette chimie et fusionne archétypalement. Et cette fusion archétypale va secréter des régressions dont il va être difficile de sortir, et cela risque de générer des passages à l’acte et des secrets.

Ou bien, l’humain repère symboliquement cette attractivité archétypale, miroir de ce qui se joue en lui, et la confie aux bras extrêmement patients et bienveillants de l’alchimiste intérieur. A charge pour lui de métaboliser, de digérer ces molécules et d’ouvrir les attirances atomiques pour les libérer de leurs histoires.

Ce stage essaiera cette lecture-là, jusqu’à envisager « vider » les représentations archétypales des énergies historiques qui passent à l’acte, pour tutoyer ces archétypes devenus intemporels dans l’inconscient collectif.

Il y aura des temps de méditation.